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I Did It Again – Mon Compte Rendu du Marathon de Paris

Bonjour à toutes et à tous,

 

Voici enfin mon compte rendu du Marathon de Paris. Pour ceux qui l’attendait ( si, si , il y en a ) , je vous prie d’excuser le temps inhabituel que j’ai mis à le rédiger.

 

Je suis actuellement très occupé par la plateforme placeausport dans laquelle je m’investi à fond et que je vous ai présenté dans le dernier post. Je suis actuellement en très de démarcher le plus grand nombre de startup possible et essayant autant que faire se peut de dénicher des pépites qui n’ont pas déjà été présentées maintes et maintes fois, tout en traquant les nouveaux projets de vos startups préférées.

 

Si vous avez des contacts ou êtes vous-même embarqué dans une formidable aventure entrepreneuriale, et que vous recherchez un peu de communication gratuite n’hésitez pas à me contacter 😉

 

Mais maintenant Place Au Sport ;p … euh à mon Compte Rendu !

 

J’arrive à Paris quelques jours avant mon Marathon, une grosse motivation mais un moral en berne car je ressens depuis le semi de Marseille ( que je vous raconte ici) une gêne , plus qu’une douleur au genou gauche, qui m’empêche d’être à mon mieux.

 

Conscient de ce problème, je me ménage au mieux dans cette dernière semaine en n’ayant couru qu’une seule fois le mardi pendant 30 minutes. De plus j’ai multiplié les applications de glace et de baume du Tigre (mais quel placement de produit discret ;p )afin de réduire le problème.

 

Je me rends à l’ouverture du Salon du Running pour retirer mon dossard et surtout filer au stand de Marseille Cassis pour retiré un des dossards exceptionnellement mis en vente pour l’occasion ( le reste des dossards s’étant vendus en environ 1min). J’arrive sur le stand, où je dois faire la queue et estime au rythme de passage des coureurs devant moi que j’en ai au moins pour une heure mais je veux mon sésame pour cette course.

 

Il s’est alors produit quelque chose d’extraordinaire, une de mes connaissances bien plus connues que moi ( oui, je sais c’est pas dur ;p) mais dont je tairais le nom pour lui éviter de trop nombreuses de perdre du temps… Si tu lis ces lignes, merci à toi championne !

 

Je suis alors rejoins par mon Amie Virgine, avec qui j’arpente des heures durant les allées du salon à la recherche des nombreux bons plans et nouant contact avec les entrepreneurs présents en vue de mon travail chez placeausport.com ( autopromotion quand tu nous tiens)

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Ce fut notamment l’occasion de rencontrer In The Real Life ( Oh, Yeah !) mes copains de Running Heroes qui tenaient un stand et au hasard des allées ceux de Douzaleur , pour mon plus grand bonheur.

 

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Je dois dire que bien qu’allant à l’encontre de toute logique de récupération pré-marathon, il est difficile de ne pas passer des heures dans ce paradis pour runners. J’ai passé 4 heures à parcourir le salon en compagnie de Virginie ce qui fut l’occasion de nombreux fous rires, comme le laisse deviner cette vidéo :

 

 

Oui ! Je sais j’ai bien fait de choisir le running et non la danse comme sport principal.

 

Je pense remonter sur Paris l’année prochaine juste pour parcourir le salon, bien que je ne reprendrai pas le départ du Marathon (Je vais varié un peu les plaisirs)

 

J’ai consacré le reste de la semaine au repos et j’ai profité de mes parents qui vivent sur Paris.

 

J’ai très mal dormi la veille de la course, angoissé par mon genou qui coince et l’idée de ne pas finir. Je me rends donc au départ de ma course fatigué , avec pour seul objectif de finir, si possible en battant mon record établi sur mon 1er et unique marathon (4h20) et dans un monde parfait atteindre mon objectif initial celui qui a guidé toute ma préparation : finir en moins de 4h.

 

Une fois n’est pas coutume je me retrouve seul au départ la grande majorité de mes copains runners étant plus acquérir et partant dans le sas précédent 3h45. Pour tromper mon stresse je discute avec le coureur à coté de moi, il est breton, c’est également son deuxième, la météo,…

 

La météo parlons en ! Durant toute la semaine la télévision non a fait peur avec un pic de pollution. Heureusement il a plu la veille au soir, éradiquant tout risque et ce matin du 12 avril 2015 il y a un joli soleil et il ne fait pas trop chaud.

 

L’attente pour le départ est beaucoup moins longue que je ne pensais, je franchis l’arche et me cale tout de suite à l’allure de 5min41/km qui correspond à 4h pile poil plutôt que les 5min30 pour lesquels je me suis entrainé afin de ménager mon genou. Passé 3 kilomètres je constate que tout va bien, comme quoi il y a une grosse part psychologique et décide d’accélérer un poil, m’economisant pas moment sur les faux plats montants et les quelques montées.

 

KM 4 – 5min31 , KM5 – 5min33, KM6 – 5min34 – KM7 ca monte gentiment – 5min37

Bastille, le Louvre, Notre Dame,… Il y a pire comme décor !

 

Entre le kilomètre 7 et 8 (enfin par là quoi) Dominique CHAUVELIER au milieu de la route encourage ses meneurs d’allure et les coureurs , une petite tape dans la main qui fait du bien au moral et je m’amuse à la pensée que je le rencontre encore une fois sur Marathon .

 

Je lui enverrai un mail quand j’aurai choisi mon prochain pour m’assurer qu’il soit sur place… ^^

 

J’oscillerai ainsi entre 5min26 et 5min41 jusqu’au kilomètre 15, me forçant contrairement au Marathon Nice Cannes à boire 2 bouteilles entre chaque ravitaillement.

 

Passé le Zoo de Vincennes, je suis rassuré car jamais bien loin du meneur d’allure.

 

Au niveau du 17 kilomètres je constate que l’on a pas mal grimpé en fait depuis le début car à la faveur de l’amorce du retour vers Paris , je découvre une magnifique vue plongeante sur la capitale.

 

Encore quelques mètres et je reconnais au loin la silhouette de mon Amie Eugénie. Ce n’est pas très rassurant pour elle car elle est partie dans le sas 3h45 et je la double avant le semi. Je m’arrange pour me décaler à son niveau, un rapide « give me five », un sourire, et me revoilà rebooster. Bien qu’ennuyé par le constat qu’elle en chie (en même temps, elle revient de blessure et a fait une prépa express pour ne pas louper le marathon de Paris cher à son cœur) je suis heureux de l’avoir vu cela aurait été le regret de mon séjour sur Paris si je ne l’avais pas vu.

 

Rentrée dans Paris, passage du semi rien à signaler. Quelques brefs tunnels à passer ca descend ca remonte mais rien de bien terrible. Arrivé au 26ème kilomètre un très long tunnel avec en son début une petite animation sur écran géant et puis une longue traversée pas terrible et au feeling le GPS de ma montre ne pouvant bien entendu choper un signal.

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Sortie du tunnel vue sur la Tour Eiffel arrivé au 29ème ma montre affiche de nouveau un temps moyen au kilomètre réel après avoir du extrapoler et recalculer suite au passage dans le long tunnel 5min37 : Tout va bien.

Passage au 30 ème une affiche me rappelle que l’on est sensé rencontrer ou briser le mur à ce niveau, le coureur devant moi effectue un petit saut et lance un bras d’honneur au mur en carton monté pour symboliser ce passage et m’arrache un sourire.

 

31ème kilomètre , ravitaillement spécial sponsor avec distribution de boisson hydratante en gobelet. Déjà que ca me paraît une mauvaise idée de tester un produit inconnu en compétition, les plus intrépides renversent la moitié du gobelet au sol avant de réussir à boire et mes chaussures colleront au sol jusqu’au 32ème kilomètre, où mes jambes commencent à piquer et mon genou à se réveiller. Je repense à mon 1er Marathon, à mon arrêt pour refaire mon lacet pile sur la borne du 32ème et mon incapacité à redémarrer.

 

Je me redouble donc d’auto persuasion pour maintenir mon allure, le meneur d’allure est à mon niveau, alors qu’il a passé la ligne de départ quelques minutes avant moi.

 

Malgré mes efforts je constate que je ralentis sur les 32ème et 33ème kilomètres à 5min55/km mais grâce aux quelques minutes d’avance je suis encore dans les clous pour le sub 4h !

 

Au milieu du 34ème kilomètres mon genou droit ( donc pas celui auquel j’avais mal) m’abandonne lachement quelques secondes. Je ressens une vive douleur, semble ne plus être porté par ce dernier et manque de tomber.

 

Suite à cet incident je termine le KM 34 en 6min11, je ne «ressens » plus mes jambes ( c’est assez bizarre) et me rends compte que je ne cours pas droit ( un peu comme si j’avais un coup dans le nez) malgré mes efforts.

 

KM35 parcouru en 6min41, j’ai mal au genou je décide de marcher un peu , je cours, je marche , je cours, je marche en alternance sur le KM37 auquel je m’accroche mentalement ( après il ne reste que 5 kilomètres !!!) KM37 parcouru en 6min41

 

Passé le kilomètre 37,  je suis pile poil à 5min41/KM de moyenne. Je tente de repartir mais n’y parviens pas . Arrivé au Kilomètres 38, mon allure moyenne est de 5min42. Tant pis pour le sub 4h, je vais battre mon RP, je le sais c’est déjà ça .

 

Au 39ÈME Je repasse en marche rapide , l’Australienne à coté de moi m’imite et nous causons un peu . Je décide de marcher jusqu’au ravito du 40ème kilomètre et me lance le défi de finir en courant du 40ème à la ligne d’arrivée sans m’arrêter.

 

Je règle ma montre pour qu’elle affiche le temps total au lieu de la distance parcourue. Je suis presque au kilomètre 41 lorsque ma montre affiche 4h , j’ai quand même un petit pincement au cœur.

 

Au kilomètre 41, gros dispositif proposé par un partenaire de la course ma photo sera posté automatiquement sur Facebook : Sourire obligatoire.

 

Le kilomètre 42 est long jusqu’au rond point de la porte Dauphine. Ce dernier passé, je vois le ligne d’arrivée et par magie mes jambes repartent , les larmes me montent aux yeux, je franchis la ligne d’arrivé en 4h10 je suis content ! Record Battu !

 

Comme pour mon 1er Marathon, les larmes sont prêtes à sortir mais je n’arrive pas pleurer (pourtant ca ferait du bien). La magie de la ligne d’arrivée ne fonctionne plus et je boite, m’allonge par terre, me relève, re-boite jusqu’à la médaille, la sortie, et mes parents venus m’encourager.

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Je vous passerai mon long calvaire dans les couloirs et les nombreux escaliers du métro pour rejoindre ma voiture, mais tout coureurs devrait vivre ca une fois dans sa vie:  souvenir inoubliable !!!

 

Courir le marathon à Paris est une formidable expérience, les nombreux monuments de la ville où passe la course égayent l’épreuve. La foule vient nombreuse nous encourager. Je suis heureux d’en être venu à bout.

 

Je ne sais pas si je recourrai un marathon, la préparation est exigeante… et longue… et contraignante,… 10 semaines de contraintes pour certes une aventure de 42,195 kilomètres magiques, mais 10 semaines c’est long !

 

D’un autre coté, je ne me vois pas arrêter avant de passer sous les 4 heures. Ayant gagné 10 minutes par rapport à la première fois et n’ayant plus que 10 minutes à aller chercher, mon cerveau malade me dit que la prochaine fois sera la bonne… Mes jambes, elles, me demandent d’attendre un peu.

 

Enfin à 2 semaines de la course, J’ai encore des douleurs dans les jambes et ma participation au semi de Nîmes où je pensais mettre en profit tout cet entrainement pour battre mon record, est compromise.

 

J’espère que ce compte rendu vous aura intéressé. Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans ma préparation !

 

A bientôt.

 

Paul

 

 

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