Compte rendu de course Running

The Unexpected Record – Mon Compte Rendu du Marseille Cassis 2015

Mon compte rendu de ma seconde participation à la mythique Marseille-Cassis

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Le mois d’octobre est définitivement mon mois préféré pour ma pratique de la course à pied.

 

Basé dans le sud, je bénéficie à cette période de l’année de magnifiques journées, baignées de soleil avec des températures agréables. Moi qui suis plutôt frileux, j’ai encore effectué des sorties en short et T-shirt la semaine dernière.

 

Octobre est également le mois où se déroulent de nombreuses courses importantes à mes yeux :

 

Le RunInLyon qui est l’occasion de chaque année de revoir mes nombreux amis runners issus de la Twittosphère Lyonnaise et dont je vous livre mon Compte Rendu dans cet article : Thirty Five Little seconds

 

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Les 20 kilomètres de Paris qui consistent en exactement la même chose mais où les lyonnais sont remplacés par des parisiens et des twittos de la France entière attirés par la féérie de la capitale. Cette année, la cerise sur le gâteau fut le premier rassemblement de la #TeamDouzaleur. Je vous livre d’ailleurs mon résumé de ce weekend riche en rencontre dans cet autre post : Twenty Kilometers of Fun

 

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Enfin le week-end dernier avait lieu Marseille Cassis. Je retenais de ma participation de l’année dernière une expérience mitigée :

 

D’une part le charme indéniable de la course, grâce à ses paysages enchanteurs sur la mer, Marseille quasi vue du ciel et les collines majestueuse ;

 

et d’autre part, les routes saturées par 15000 coureurs, un nombre bien trop important pour l’étroitesse du parcours par certains endroits : Doubler les coureurs à la peine dans les derniers kilomètres d’ascension de la Gineste est Mission Impossible même pour Tom Cruise. Il en va de même pour tenter un sprint final arrivé au port de Cassis mais cela je m’en souvenais pas.

 

L’essentiel de mon souvenir s’étant focalisé sur les bons moments passés entre amis à l’arrivée de la course.

 

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J’avais hâte de me frotter, une nouvelle fois à ce parcours.

 

L’année dernière cette course arrivait 2 semaines avant mon premier marathon et j’avais dans les premiers kilomètres bridé ma foulée avant de ne pas me mettre dans le rouge, avant de me laisser envahir par l’envie de faire un chrono sur cette course mythique.

 

Au final il me semble que grâce à ce bridage j’avais trouvé la bonne technique : calmer le jeu dans la montée et lâcher les jambes dans la descente. Fort d’un honorable 1h52 l’année dernière je visai cette année de passer sous les 1h50, objectif que je m’étais déjà fixé dans mon compte rendu du Marseille Cassis de l’année dernière (disponible juste ici).

 

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que je traine des douleurs aux genou depuis le Marathon de Pairs en Avril ( Compte Rendu disponible ici) et bien que ce dernier aille un peu mieux depuis ce que j’ai baptisé l’ #OperationGenouToutNeuf (Glacage – Argile Verte – Travail sur la foulée et Nouvelles chaussures), à la veille de la course je me demande même si cela n’est pas un brin ambitieux.

 

Quoi qu’il en soit quelques jours avant l’épreuve, j’ai préparé une « stratégie de course » basée sur mes temps de passages de l’année dernière kilomètre par kilomètre et par rapport au dénivelé de la course.

 

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Je refaisais le pari de m’économiser dans la montée pour franchement accélérer dans la descente.

 

La veille de la course, j’avais rendez vous avec Vanessa et Virginie à la gare de Marseille où en local de l’épreuve je les récupérai pour nous rendre tous 3 au retrait des dossard. Nous y retrouvons Kevin et discutons quelques instants avant d’aller déjeuner sur le vieux port dans Marseille.

 

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Le repas fut l’occasion d’échanger avec Virginie sur la « stratégie de course » exposée ci-dessus. Ayant constaté lors du RunInLyon que nous avons sensiblement le même niveau et que nous nous boostons lorsque nous courons cote à cote, nous décidons une nouvelle fois de partir ensemble.

 

Le soir, je ne trouvais pas le sommeil, comme à chaque fois que j’ambitionne un chrono le lendemain.

 

Après une courte nuit, je file direction Marseille au départ de la course. Grâce à une astuce délivrée par un bénévole j’évite cette année le kilomètre de marche à pied imposé à la majorité des coureurs pour passer dans le vélodrome avant de rejoindre le départ.

 

Je n’aime pas le foot et ma visite de l’année dernière m’a suffit …

 

Je retrouve enfin mes amies : Vanessa et Virginie donc, mais également Eugénie ( Sainte Patronne du Running) et Ludivine que je n’ai pas vu depuis Mars.  Yann inséparable de Ludivine manque à l’appel car il part dans les SAS préférentiels réservés aux coureurs en moins d’1h45 sur l’épreuve ou sur Semi-Marathon.


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Nous nous plaçons tous ensemble quasiment au milieu de la foule des coureurs n’ayant pas eu le droit à un sas préférentiel. Certes mieux placé que l’année précédente où je partais de l’extreme fin du peloton mais avec le recul, j’aurais du me mettre tout devant . Je me serai alors retrouvé juste derrière le sas des 1h45 ce qui n’est par très éloigné de l’objectif que je visais.

 

Le départ est donné et j’abandonne le groupe à l’exemption de Virginie avec qui je dois faire la course. J’ai réglé ma montre GPS pour qu’elle m’indique ma vitesse instantanée. Après quelques foulées laborieuses sur 1,5 kilomètre à zigzaguer entre les coureurs j’informe Virginie que nous atteignons seulement à l’allure cible (5min30/km cf. tableau ci dessus). Ce qui malheureusement signifie que nous avons déjà un petit retard mais impossible pour moi d’accélérer pour compenser.

 

En effet le peloton redevient dense et je suis gêné par les nombreux coureurs devant moi qui sont à une allure plus lente. Virginie utilise sa taille de guêpe pour se glisser dans les petits espaces et part à l’ascension de la Gineste sans moi. Après quelques minutes à tenter de rester à ses cotés je dois renoncer trop géné par la foule étant « légèrement » plus épais qu’elle.

 

Quelques instants à regarder ma montre et je constate qu’elle part de toute façon plus vite que ce que j’ai prévu dans ma stratégie. Nous doublons le meneur d’allure des 2h15 alors que l’année précédente je l’avais doublé en haut du col.

 

Je parcours les Kilomètres 2 et 3 respectivement à 5min34 et 5min33 pour 5min30 prévu, J’ai perdu virginie de vue, elle doit être loin maintenant.

 

Je continue mon ascension en solitaire. Je sais qu’à présent je dois selon mon plan me caler à 6min15 du kilo jusqu’au sommet et je m’y emploie.

 

Après un kilomètre 5 un poil trop rapide à 5min53, je tente reste proche de l’objectif :

 

KM6 en 6min18, KM7 en 6min29, KM8 en 6min34 pas évident de respecter l’allure mais je préfère préserver mon cardio et me fie à mes sensations, je fatigue mais pas trop , il faut en garder sous le pied pour descendre sur Cassis.

 

Vers la fin de l’ascension entre le KM 8 et 9 , je retrouve Jean Marc, un ancien collègue de travail membre du Run13crew ( l’équipe de course à pied que j' »anime ») nous discutons quelques instants il me propose d’accélérer avec lui mais ma montre m’indique que je suis quasi dans les clous de ma stratégie je décline poliment . KM 9 parcouru en 6min17 presque dans les clous.

 

Jean Marc est en train de partir quand j’aperçois Virginie sur ma gauche, un petit mot d’encouragement et malheureusement je la dépasse. Elle a un peu ralenti en fin d’ascension mais le plus dur est fait.

 

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Je vous propose de jouer à une variante de « où est Charlie ? » avec la photo suivante : Mais où est Paul ?

Quelques mètres avant la fin de l’ascension je double le meneur d’allure des 2 heures tandis que je l’avais doublé à l’entrée de Cassis l’année dernière.

Juste avant le col je double également la blogueuse Anne et Mathieu de FrenchFuel, une petite tape sur l’épaule pour Mathieu et un petit mot d’encouragement pour Anne dont s’est le premier Marseille Cassis et je franchi l’arche qui symbolise la fin de l’ascension.

 

Après un rapide ravitaillement j’amorce la descente et boucle ce 10ème kilomètre à cheval entre la montée et la descente en 4min56. Je fais le point sur le chrono 59min10 et j’avais gardé en tête qu’il me fallait le boucler en moins d’1heure pour être dans les clous. TOUT VA BIEN !

 

Mon genou picote légèrement mais depuis que j’ai amorcé la descente cela s’améliore.

 

J’ai toujours aimé les descentes, je trouve l’exercice plutôt facile, le cardio redescend et la vitesse augmente facilement, bref, du bonheur. Et cela se confirme rapidement je parcours le 11ème kilomètre en 4min36, je décide de me freiner par sécurité car il reste tout de même 9 kilomètres à parcourir. Sans forcer je suis respectivement à 5min02, 4min56 et 5min12 dans les KM 11, 12 et 13.

 

Je me trouve étonnement frais, et décide de prendre le risque d’accélérer tout de suite sans attendre d’avoir passé la célèbre cote des pompiers dans Cassis ( une cote de 100 mètres environ qui est connue pour être casse patte après quasi 9 kilomètre de descente).

 

Ainsi je parcours le kilomètre 15 en 4min40, puis accélère encore au kilomètre 16 que je termine en 4min13. Le 17ème kilomètre sera plus timoré à 4min52, je n’avais pas l’impression d’avoir ralenti, sans doute ai je levé le pied pour les photographes ^^

 

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Puis vers le 18 ème kilomètre, j’arrive à Cassis et passe le panneau de la ville, et je commets la même erreur que l’année dernière, je ralentis en prévision de la cote des pompiers… je me cale à 5min du kilomètres et j’attends – longuement- la cote.

 

Et comme l’année dernière j’accélère dans la cote pour la faire passer plus vite. Arrivé en haut de la cote je regrette d’avoir économisé mes forces; certes les jambes tirent un peu mais rien d’insurmontable. A la faveur la descente qui suit je tente réaccélérer.

 

Un rapide coup d’oeil à mon chrono et je réalise que le sud 1H45 est à ma portée…

 

Je me relance sur 100 mètres avant d’être freiner par les trop nombreux courreurs devant moi qui obstruent le passage. Quelques courbes plus tard , j’arrive sur le port. L’arche d’arrivée est visible et me motive à partir au sprint mais encore une fois je suis gêné par les coureurs devant moi et parcours péniblement les 500 derniers mètres à 4min au kilomètres, j’ai connu plus éreintant comme sprint final…

 

Je passe l’arche en 1h45min… et 35 secondes. Rageant ! Dotant plus que cette année le parcours se trouvait imputé de 400 mètres et peut être que ces 35 secondes me couteront le droit d’accès au sas préférentiel l’année prochaine… Pour mettre toutes les chances de mon coté il faudra faire moins sur semi d’ici là .

 

Une fois ma médaille récupérée, je me rends au point de RDV de mon groupe d’amis où j’arrive le premier. J’ai le plaisir d’y croiser Emma.

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En attendant le reste de la troupe, je fais le point sur ma course plus que satisfaisante , je réalise un honorable 1h45 en visant 1h50, mon genou m’a laissé tranquille, et je suis encore frais. Je me surprends à rêver d’un sur 1h45 sur le parcours entier l’année prochaine…

 

Puis un par un, mes copains arrive Yann qui a passé la ligne bien avant moi avec Kevin et qui reviennent des consignes, suivi d’Eugènie, Joanna et Sophie de l’équipe RunChic, Vanessa, Viriginie et Ludivine ( ordre d’arrivée non-contractuel ^^)

 

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Après un résumé de la course de chacun, nous décidons de compléter la course comme il se doit par le traditionnel bain de mer que nous avions évité l’année dernière. Après quelques hésitations et avoir péniblement réussi à avancer jusqu’au genou dans l’eau, je décide de bénéficier d’une séance de cryothérapie complète et me jeter à l’eau.

 

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J’étais plutôt sceptique à ce sujet mais je dois reconnaitre qu’en sortant de l’eau je n’avais plus mal nul part 🙂

 

Le temps de remettre mes vêtements, j’entame avec Virginie le long chemin vers la gare de Cassis pour prendre le train de retour vers Marseille. Le chemin grimpe et il nous faudra bien 20 minutes pour nous y rendre , pas sympa après la course.

 

Le trajet en train est inclus dans la course, ainsi que le billet de métro dans Marseille pour rejoindre le départ et ma voiture, un super plus pour la course.

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Je tire un bilan super positif de cette nouvelle participation à Marseille-Cassis, et j’envisage de participer une nouvelle fois à cette course chère au coeur de mes copains coureurs; une occasion de tous se revoir mais pas que ça.

 

J’envisage même de préparer spécifiquement la course en repérant le parcours plusieurs fois le parcours dans l’année, en faisant des séances de côtes,… afin d’améliorer mon chrono !

 

Et vous ? Y a t il une course qui vous tient particulièrement à coeur ? une course que vous ne louperiez à aucun prix ? une course où vous cherchez à améliorer chaque année votre chrono ?

 

A bientôt.

 

Paul

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