Compte rendu de course Running

One Big Thing – Marathon Nice Cannes 2014

Bonjour à tous,

 

Vous le savez si vous lisez le blog, ou que vous me suivez sur Twitter, je gagne la plupart de mes dossards avec des jeux concours (j’en parle ici). Pour maximiser mes chances je tente même des choses improbables ou imprévues.

 

J’avais initialement programmé que mon premier Marathon serait celui de Paris en Avril 2015, mais je suis tombé sur un concours pour gagner mon inscription au Marathon Nice Cannes à une heure et demi de chez moi et je me suis dit pourquoi pas. Après tout c’est un concours et je puis de toute façon je ne vais pas gagner.

Sauf que j’ai vraiment une chance de cocu (mon détective privé surveille désormais Madame jour et nuit).

 

Me voilà donc inscrits depuis début Août à cet événement. Me remettant d’une douleur aux genoux, je repousse plusieurs fois ma préparation et adopte un peu au hasard un plan de prépa choisi au hasard sur internet mais en 8 semaines correspondant à l’objectif que je me suis fixé (4 heures) le plus scientifiquement possible (j’en parle dans cet article). Je réaliserai plus tard, suite à des échanges avec des coureurs expérimentés, que le plan choisi n’était pas très bon.

 

En plus de cela, j’avais déjà gagné des dossards pour d’autres courses situées avant le Marathon comme le RunInLyon et La fameuse Marseille Cassis que j’ai couru certes en me réservant pour le grand jour mais pas autant que j’aurais dû ( Mon CR juste ici). A ma décharge quand tu réalises que tu tiens un Sub 2h sur Marseille Cassis pour ta première participation, si tu as de la fierté mal placée comme c’est mon cas tu accélères à la fin même si tu sais que tu ne devrais pas, en te disant que tu as été raisonnable car si tu avais vraiment été à fond tu aurais même fait un temps inférieur 1h50 (Qu’il est facile de s’arranger avec sa conscience…).

Seule la dernière semaine de ma préparation a été optimale avec 3 sorties à rythme très réduit.

 

La veille de la course j’ai du travailler (Il faut bien payer les factures) et j’ai vraiment eut une matinée difficile, levé tôt debout durant 7 heures à courir à droit à gauche. Je prends donc la route vers Nice et le retrait du dossard les jambes lourdes, mais positive en pensant qu’une bonne nuit de sommeil arrangera ça.

 

Sur le salon expo, je rencontre Dominique Chauvelier (pour ceux qui ne lisent pas Jogging International c’est le Champion de France sur Marathon) très abordable et très sympathique ; puis à la sortie, Denis mon meneur d’allure pour le lendemain qui me donne les derniers conseils et qui me livre sa technique pour demain : partir plus rapide que l’allure nécessaire pour le sub 4h (normalement 5min41) à savoir 5min25 afin de s’arrêter longuement au ravitaillement.

 

Après avoir digéré cette information, je décide de ne pas me caler sur lui car ma technique de course, celle que j’ai répété à l’entrainement c’est de courir entre 5min41 et 5min30 grand maximum.

 

Après cet échange, je prends la direction de l’hôtel où j’avale ma salade de pates complètes avant d’aller me coucher et d’essayer de dormir.

J’ai très peu dormi. J’avais trop de choses dans la tête. J’estime avoir en gros dormir 4 heures alors que je m’étais déjà levé tôt la veille. Je file me réveiller sous une douche bien chaude.

 

En guise de petit déjeuner, j’avale le minimum syndical de fruits secs.

Oui je sais qu’il faut bien s’alimenter le matin d’une course mais j’ai un petit problème intestinal les jours de courses… et quand on sait qu’un marathonien sur cent se fait dessus. Je vous jure je l’ai lu je sais plus où, mais je suis sûr de moi. Alors suite à mon expérience sur le Semi de Nîmes (pour comprendre le Compte Rendu c’est ici) et pour éviter que ça tombe sur moi, depuis Mai je ne mange quasi rien avant mes courses. Ca s’est toujours bien passé et plus de pause technique dans les bois…

En contre partie j’ingère des gels aux ravitaillements et des bananes. Cette fois ci j’ai même pris une bouteille d’eau avec moi pour les premiers kilomètres de courses.

C’est ainsi que je me rends vers le départ de la course. Le ventre quasi vide mais ma ceinture pleine de gels au cas où et avec ma bouteille d’eau.

Je réalise en écrivant mon compte rendu que je n’ai pas pensé à m’ingérer des litres d’eau comme je le fait d’habitude, j’avais la tête ailleurs.

 

Le reste est classique je rejoins mon sas de départ avec ma chérie, fait quelques montées de genoux et talons fesses en guise d’échauffement en considérant que sur Marathon l’échauffement ce sont les deux premiers kilomètres. En plus je n’ai pas un état de forme qui déchire et j’en ai bien conscience:  J’ai sommeil encore un peu mal aux pattes d’être resté longtemps en position debout la veille au travail. L’angoisse monte … je me rassure en mettant tous ses sentiments sur le stress lié à la course, mais l’angoisse elle me suivra un long moment.

 

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Point positif, il devait pleuvoir et pour l’instant ce n’est pas le cas.

Je règle ma montre GPS, pas de soucis. Je sors mon téléphone et configure ma course sur l’application Nike+Running… Catastrophe impossible de configurer les « encouragements avec facebook. Pour ceux qui ne connaisse pas l’app Nike+Running, on peut lorsque l’on court entendre une foule en délire (si si je vous promets) lorsque quelqu’un « like » ou commente l’activité sur facebook. J’avais en plus plein de copains sympa qui ont joué le jeu de se lever et se tenaient prêt derrière leur ordinateur.

Alors oui je sais qu’il y a pire dans la vie, mais comme je comptais dessus, le fait que ca ne marche pas juste ce jour là m’a bien contrarié, surtout qu’en plus j’ai reçu quelques goutes de pluie, signe que la pluie se ramenait…

 

Sur ces faits, le départ est donné, j’oublie rapidement toutes ces contrariétés après quelques mètres de courses. Comme annoncé sur le site de l’organisation et sur la courbe de dénivelé trouvé sur le web, le début de la course est super plat.

Il y a plein de monde venu nous encourager, le meneur d’allure du 4 heures est environ à 500 mètres derrière moi je contrôle mon allure après un peu plus de 2 kilomètres 5min42 on ne va pas chipoter, j’ai de bonnes sensations de courses tout va bien. Vers le kilomètre 4 le meneur d’allure me dépasse, mais heureusement j’ai parlé avec lui hier et je sais qu’il va à 5min25 du kilomètre donc je ne stresse pas, mais je me fais la réflexion que ceux qui n’ont pas parlé avec lui doivent commencer à s’inquiéter. D’ailleurs l’organisation devrait publier la technique prévue par les meneurs pour tous les concurrents afin que tous puisse savoir à quoi s’en tenir.

 

Le kilomètre 5 arrive avec le premier ravitaillement. J’ai ma bouteille d’eau dans laquelle j’ai déjà puisé quelques millilitres et profite de cet avantage pour ne pas m’arrêter et double le groupe moins de 4 heures. Je suis repris un peu plus loin mais le double à nouveau au ravitaillement suivant et ainsi de suite … utilisant mes gels personnels et ma bouteille d’eau jusqu’au 4ème ravitaillement.

Le paysage est super, il fait moche, il pleut carrément maintenant, mais le parcours longe la mer teintée d’un bleu qui semble artificiel il y a toujours beaucoup de publique sur les cotés de la route, le moral est globalement là.

A plusieurs reprises , le motard et le photographe officiel de la course se place juste devant moi et je prends la pose tout en courant gêné par les gaz d’échappement mais content car pour une fois il y aura pleins de photos de moi. J’ai vraiement enchainé toutes les poses possibles : la posture dite « Usain Bolt » , les doits en V, les pouces levés , le phœnix cher à mon pote Marvin, profitant du fait que le photographe manifestement amusé ne me lâchait pas.

 

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A ce moment la nous arrivons à la partie qui m’a le moins plus du parcours à Villeneuve. Nous avons fait « des boucles » au pied d’un complexe hôtelier certes sympathique avec un joli port mais qui me donnait l’impression de ne plus avancer entre le kilomètres 15 et 18 environ. Je me souviens avoir ressenti comme un point de coté alors que je n’en ai jamais mais il est rapidement passé. Mais j’ai commencé à cette occasion à gamberger sur la distance restant à parcourir et l’angoisse de ne pas finir s’est emparée de moi.

 

Je continue ma route ainsi, physiquement à l’aise car jusqu’au semi marathon effectivement le parcours est très plat mais psychologiquement plongé dans le doute. J’ai pensé à mon copain Gregory qui s’était élancé de ce point effectuant le semi en relais. Je me suis enfin restauré sur le ravitaillement du semi étant venu à bout de ma bouteille.

 

Passé le semi, j’ai attendu le 27eme kilomètre car c’était la limite kilométrique que j’avais atteint lors de ma préparation. Nous traversons des villages charmants, notamment des remparts surplombants la mer et jusque la tout c’est bien passé. J’ai franchit les kilomètres 10 et 21 dans les temps prévu pour accomplir mon objectif final.

 

 

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A ce moment là du parcours, le meneur d’allure est juste devant moi à environ 200 mètres. Et à la faveur d’une énorme montée au 28ème kilomètre je reviens à sa hauteur et fini la montée juste à coté de lui. Dans la descente qui a suivi du 29eme au 31ème kilomètre j’ai commencé à ressentir des douleurs dans les jambes type crampes (je souffre souvent en descente).

 

J’ai alors attendu le kilomètre 30 et le mur dont on m’a tant parlé, j’ai mal mais j’avance encore. Je franchis le portique du 30ème kilomètre dans les temps pour mon objectif et trouve du réconfort en pensant que mon temps de passage qui sera publié automatiquement sur Twiter rassurera ceux qui me suivent

De plus, je suis dans le groupe du meneur d’allure et profite de son arrêt prolongé au ravitaillement pour m’hydrater intensivement… Mais il est déjà trop tard les crampes sont là. Je vais faire avec jusqu’au kilomètre 32 où une douleur au niveau de la cheville gauche m’incite à m’arrêter pour resserrer mes lacets jute au pied du panneau d’où je repars toujours à la bonne allure même si le meneur d’allure a profité de ma pause lacets pour s’éloigner un peu.

 

Je consulte ma montre GPS mon allure globale est à ce moment à 5 min 38 et mon allure réelle à 5min 42 un rapide calcul me confirme que je suis toujours dans les clous.

Mais arrive alors une nouvelle montée similaire à celle que nous venons de passer… Elle sort d’où cette côte ? Elle n’était pas sur le relevé de dénivelé officiel. Déjà que  physiquement c’était dur, le coté psychologique en prend également un coup…

 

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Mon allure ralenti alors malgré mes efforts pour me relancer, j’ai mal aux jambes et je pousse même par moment des petits cris de douleur. Au prix d’un effort qui m’a paru intense je franchi cet obstacle et souffre dans la descente mais j’en profite pour refaire descendre mon cardio. J’arrive en bas de la cote les jambes douloureuse et pose les pieds dans une grosse flaque inévitable. Il pleut désormais des trombes d’eau.

J’ai maintenant mal aux jambes depuis près de 3 kilomètres, il fait moche, j’ai les baskets pleines d’eau ; Je me mets à marcher sur 100mètres avant de me rendre à l’évidence, je suis en train de craquer…

 

Je me suis assis un petit moment afin d’enlever rapidement mes baskets et vider l’eau stagnante en essorant mes chaussures. J’ai remis les pieds dedans et j’ai tenté de repartir sur 3 foulées en manquant de tomber mes jambes semblant ne plus vouloir me porter. Le meneur d’allure du sub 4h15 m’a dépassé à ce moment là.

 

Kilomètre 34, je marche et je songe à abandonner mais pour le moment je suis au milieu de nulle part entre 2 villes. Il faut de toute façon avancer pour rejoindre les secours et un éventuel rapatriement vers l’arrivée. J’ai donc marché jusqu’au kilomètres 35 , où un speaker motivait les coureurs avant le ravitaillement et ma porte de sortie peu glorieuse, mais confortable et je songeais au bien être physique que provoquerai mon abandon et l’arrêt de la torture que je m’infligeai depuis un moment. Comme il y avait mon prénom sur mon dossard, le speaker a tenté de me motiver «  Aller Florent plus que 7 kilomètres… »

 

J’ai pensé encore 7 Kilomètres !!! A la vue du poste de secours sur ma gauche à environ 200 mètres, j’ai enlevé mes écouteurs laissant la musique tourner dans le vide, j’ai sorti mon téléphone en pensant à appeler ma copine pour la prévenir que j’arrêtais puis au message que je posterai honteux sur Twitter pour mes copains qui me suivaient .

 

J’ouvre alors l’application et voit tous les messages reçus depuis le début de la course. Ca fait du bien au moral mais je commence tout de même à taper le message que j’ai imaginé :

« Je ne suis plus qu’une grosse crampe toute trempée, je suis désolé j’abandonne »

 

Mais durant le même temps s’affiche en bannière les nombreux messages d’encouragements que mes copains m’ont envoyé, et je pense à ma maman dont c’est l’anniversaire.

Je ne serai pas dire ce qui s’est réellement passé dans ma tête, la honte d’arrêter, ma fierté mal placée, l’envie de ne pas décevoir mes copains, ma famille, ma chérie … sans doute un peu de tout ce mélange ; je décide de finir en marchant mais de finir… et transforme mon message

« Le sub 4h c’est mort, Je ne suis plus qu’une grosse crampe toute trempée, je suis désolé j’abandonne je finis à 3 à l’heure mais je finis quand même. »

 

Je suis donc entré dans la ville de Juan Le pins en marchant les larmes aux yeux et pas tout à fait convaincu d’aller au bout même comme cela.

A la faveur de la ville et de l’arrivée proche par rapport au début de la course, la foule s’épaissi et de nombreuses personnes lisant mon prénom sur mon dossard et voyant ma peine physique à ma démarche et devinant sans doute ma détresse psychologique à mes yeux humides, me lancent des encouragements, j’ai croisé un homme qui ne m’a rien dit mais j’ai deviné au regard et au sourire qu’il ma lancé la peine qu’il avait pour moi.

 

J’ai fini par rejoindre un marcheur comme moi et son amie qui avait adopté la même technique que moi finir pour le principe.

Nous discutons un peu.

 

Nous évoquons que nous avons encore 2 heures et demi pour finir les 7 kilomètres restant sous la barrière horaire on est large.

Je finis par exprimer ma déception, pas de point de coté, pas de problème de souffle juste des crampes dans mes jambes qui m’ont lâchement abandonnées et en plus je sens que j’ai de l’énergie à revendre. Suffisamment pour râler en tout cas.

Encore une fois, je ne sais pas ce qui s’est réellement passé dans ma tête à ce moment là mais j’ai accéléré le pas en même temps que les mots que je venais de prononcer résonnaient en moi:

«  Encore 2 heures et demi de calvaire » «  de l’énergie à revendre »

 

Et je peux jurer que j’ai entendu ma voix dans ma tête me dire «  si tu fais les 7 derniers kilomètres en courant, le calvaire ne dura que 40 minutes »

Sans prévenir mon pas rapide s’est transformé en lente foulée, puis en foulée un peu plus rapide jusqu’à atteindre 6 min08 sur ma montre GPS. J’ai remis mes écouteurs sur les oreilles et le destin a fait qu’à ce moment là, la chanson de Goldman « Au bout de rêves » commençait :

« Et même si le temps presse, même si il est un peu court,.. » ca a raisonné d’une façon bien particulière dans ma tête. «  J’irai au bout de mes rêves… »

 

J’ai beuglé comme un bœuf tous les 100 mètres, je me suis traité de tous les noms d’oiseaux, poussé des petits cris de douleurs à moitié étouffés au point que bons nombres de coureurs m’ont regardé bizarrement.

 

J’ai beaucoup pensé à cet instant à mes débuts ( j’en parle ici) . En janvier 2013, lorsque qu’avec mes 128 kilos (dont 50 superflus) je faisait des tours , parfois un seul, du terrain de foot d’Auriol, le petit village où je vivais alors. J’écoutais en boucle  » Gonna Fly Now «  ( mais si vous connaissez: la musique de Rocky ) et déjà à l’époque je m’étais juré, en réalisant que jamais je ne serai Batman, qu’un jour je courrai le Marathon . Et oui à la base , je voulais devenir Batman…Vous savez ce que je pense de Superman  😉  ( J’en parle ici)

 

Plus je souffrais, plus j’y pensais, mon corps se souvenant que la dernière fois qu’il avait eut si mal, c’était autour de ce terrain de foot , là où j’ai commencé à courir quand j’étais obèse.

 

Puis d’un coup plus de musique ! Bug total de l’application Nike+running, et bien sur au pied d’une nouvelle pente juste un peu avant Cannes (toujours sortie de nul part ), je me suis donc fait ma propre musque en fredonnant l’air de la musique de Rocky (« Gonna Fly Now » donc ) « Tata Tata tada tada tada Tada » et j’ai finalement vaincu cette montée.

 

La suite une petite descente, une arche qui nous souhaite la bienvenu à Cannes. Je regarde ma montre GPS : Kilomètre 40. Qu’est que j’avais mal mais j’ai su à ce moment là et vraiement juste à ce moment là que j’allais aller au bout. Après 40 kilomètres de doutes, je suis enfin confiant, fini l’angoisse.

 

L’émotion monte en moi et je retiens mes larmes. Puis une douleur atroce a surgit dans ma jambe droite comme un poignard au milieu de la cuisse, je crie un bon coup et poursuis ma course en boitant. 2 copains qui courent juste devant moi se retournent pour voir qui a crié et j’entends celui de gauche dire à celui de droite « c’est con d’abandonner à 1 kilomètre de l’arrivée… »

 

Je suis bien d’accord, je checke ma montre GPS en effet nous en sommes à 41, 4 kilomètres même en boitant j’accélère galvanisé par la courte distance restant à parcourir au point que je double les deux copains. Le public est nombreux dans le dernier kilomètre je profite des derniers « Aller Florent » , je passe les PomPom girls, manque de pleurer et fini la main devant la bouche pour masquer « un petit chouïgnage mixant joie, douleur, fatigue et accomplissement d’un rêve » ( Vanessa Soulier – Amie, poétesse et runneuse qui a trouvé ces mots qui correspondent tout à fait à ce que j’ai ressenti. Son blog  juste ici)

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Je m’assois rapidement derrière la ligne d’arrivée pour me remettre.

4H20 !!!

Sentiment mitigé car 4h20 en ayant marché 2 kilomètres et vu ce que j’ai vécu, c’est plutôt pas mal. Mais j’ai des regrets d’avoir fini en plus de 4h. Certains diront que mon objectif était trop ambitieux mais je ne pense pas.

 

J’ai commis quelques erreurs : une préparation pas optimale, une mauvaise hydratation avant la course et puis j’ai également été surpris par le parcours beaucoup moins plat que prévu. Sans cela le sub 4h était à ma portée.

 

D’un autre coté, avoir fini malgré les difficultés rencontrées donne plus de saveur à ce premier marathon.

 

Je sais maintenant ce que c’est de courir cette distance et j’ai hâte de prendre le départ d’un nouveau marathon un peu plus plat, en étant mieux préparé et cette fois ci je l’aurai mon sub 4h. Etant déjà inscrit au Marathon de Paris, ca sera celui-ci.

 

J’ai d’ailleurs déjà programmé toutes mes courses de 2015 jusqu’à cet événement et trouvé un plan d’entrainement en 10 semaines .

 

Si vous hésitiez à franchir le pas du Marathon, j’espère vous avoir motivé à le faire, c’est vraiment une expérience unique.

Mon seul conseil sera de ne pas choisir celui de Nice Cannes car malgré une ambiance géniale et une organisation impeccable. Je l’ai trouvé vachement dur avec ses nombreuses cotes, si c’était à refaire je chercherai quelque chose de plus plat.

 

A bientôt.

 

Paul

 

 

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