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May The Force Be With You – La SaintéLyon 2015

Mon Compte rendu de La SaintéLyon 2015,  Ma toute première SaintéLyon 

Mon « Mantra » pour cette 1ère SaintéLyon sera « N’essaie pas ! Fais le, ou ne le fais pas ! Il n’y a pas d’essai … »

 

En effet, c’est avec cet enseignement de mon maitre à penser en tête, que je monte dans le bus stationné devant la Halle Tony Garnier à seulement 4 heures du départ de la SaintéLyon.

 

Pourtant alors que j’embarque dans le véhicule tel un appelé au front, je n’ai d’autre prétention que de prendre le départ et d’aller le plus loin possible…

 

Cette course de 72 kilomètres de nuit, je m’y suis inscrit sur un coup de tête dans l’euphorie du Marathon de Paris. (voir cet article)

 

J’avais embarqué ma Vannes’ dans le fou projet et n’avais cessé de repousser le début de mon entrainement. C’est ainsi qu’à 3 semaines de l’échéance, je n’ai même pas la moitié de l’équipement requis et pas la moindre préparation spécifique ;

 

Il me reste une vingtaine de jours pour me préparer et ma partenaire de galère m’annonçe qu’un contretemps pour raison professionnelle l’empêcherait d’être avec moi le jour J… (j’en parle là)

 

A partir de cet instant, l’essentiel de ma préparation a été de prier tous les dieux possibles et imaginables pour qu’il n’y ai pas de neige (oui, je sais c’est pas une vraie SaintéLyon sans la neige mais d’un autre coté je suis pas un vrai trailer… ).

 

A priori l’un des dieux que j’ai prié existe car j’ai été exhaussé…Je ne pourrais malheureusement pas vous dire quelle religion est la « bonne » parce que j’ai adressé une prière à tout le monde ^

 

J’ai également tenté d’imaginer toutes les fausses excuses que j’aurais pu sortir pour ne pas me présenter sur la ligne de départ…

 

N’en ayant pas trouvé qui ne me fasse pas honte, je me retrouve dans ce bus dont je remonte l’allée à la recherche d’une place. Je m’assois coté d’un coureur avec qui j’échangerai tout le long du trajet jusqu’à Saint Étienne. Devant moi je reconnais Marie que je connais à travers Facebook, accompagnée de son amie CocoAf que je connais par Instagram( le monde est petit) . Je me manifeste, nous nous saluons timidement et retournons dans nos bulles… Le stress sans doute.

 

Le bus me dépose à 21h à Saint Étienne, j’aurais aimé être là plutôt pour pouvoir digérer correctement avant le départ. Du coup j’avale mon assiette de pâte à toute vitesse afin d’avoir plus de temps assimiler ce repas et me reposer un peu avant le départ.

 

Je cherche les copains… Je tombe sur Guillaume du #TeamDouzaleur par hasard un peu comme avec Bastien à Marvejols-Mende.

 

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J’appelle Laetitia de mon équipe SquadRunner , le temps de nous retrouver, Virginie nous rejoins et appartenant elle aussi au team nous prenons une petite photo d’équipe.

 

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Laetitia (qui est timide et qui n’autorise que des photos sous ce profil pourtant pas le meilleur) sait que je suis peu rassuré à l’idée de faire le raid nocturne tout seul et me propose de l’accompagner elle et son mari. Je l’a remercie et décline sa proposition j’ai peur de gêné, je ne voudrais pas être un fardeau.

 

Encore 2 heures à tirer avant le départ, je rejoins avec Virginie dans un autre bâtiment Stéphane, Marine et Sophie.

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Je découvre enfin Sophie, la star des réseaux sociaux, Madame 3ème féminine au Marathon de Lyon…

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Nous discutons allongés par terre enfin de reprendre des forces avant le départ. C’est une de mes craintes, je suis levé depuis 8 heures du matin et appréhende de courir si longtemps sans avoir dormi. Mais en attendant avec l’excitation liée à la course impossible de fermer l’œil alors nous papotons, j’accroche particulièrement avec Sophie. J’évoque mes soucis de genou et mon traitement à l’ibuprofène pour soulager ma douleur. Sophie trouve que ma réserve de cachet et un peu légère et me donne un cachet supplémentaire.

 

30 minutes avant le départ, nous arnachons notre équipement : coupe-vent – poche à eau – dossard chasuble – frontale, j’ai vraiment l’impression de partir à la guerre avec mon paquetage… C’est une première pour moi coureur courte distance sur route.

 

Sophie ambitionne un chrono ( normal pour la 3ème féminine du Marathon de Lyon) et part rejoindre l’avant du peloton. Je reste avec Stéphane, nous tombons sur Enzo et rejoignons tout les 3 le départ où nous espérons retrouver Emir et Carole des Lapins Runners.

 

A partir de ce moment j’ai commencé à filmer mon périple avec la caméra ACTIVEON CX que l’on m’a prêté et vous pouvez en complément de ce Compte Rendu, visionner la vidéo ci dessous.

 

J’ai également calé des extraits de 15 secondes de la vidéo (via des liens instagram) en illustration de mes propos tout au long de cet article , conscient que vous n’allez pas tous avoir envie de visionner 30min de vidéo … pourtant très drôle ^^)

 

Plus que quelques instants avant le départ, je ne veux pas y aller tout seul , j’ai peur !

 

« La peur est le chemin vers le coté obscure » disait mon maitre à penser … Ca tombe bien c’est un peu le but d’aller sur des chemins dans l’obscurité…

 

Enfin de me rassurer un peu, je décide d’accrocher la foulée des lapins Runners, et de leur ami Djodei. Le départ est donné.

 

Je n’en mène pas large. Heureusement Émir est là et me rassure pas mal, je plaisante avec Carole et tente de faire des petits films avec ma caméra. Dès le départ ca grimpe gentiment et le fait de parler pour le film n’aide pas… En plus au départ je ne sais pas quoi trop dire face caméra et enregistre de (trop ?) nombreux épisode de « Bienvenue avec Carole » (Pour comprendre il faut regarder le film)

 

Je suis quand même pas bien rassuré. A quelle vitesse faut il courir pour tenir 72 kilomètres ? N’allons nous pas trop vite ? Je me cale sur la vitesse de Carole mais me demande si toute la petite troupe ne m’attendant pas … Je ne voudrais pas être une gène pour eux.

 

Après environ 6-7 kilomètres l’éclairage public se fait rare et les coureurs allument leur frontale. Derrière la cohorte de coureurs semblables à des lucioles, projette leurs éclairages sur les vêtements réfléchissants de ceux se trouvant devant nous et le spectacle lumineux qui en résulte est de toute beauté.

 

Encore 3 kilomètres et le bitume fait place aux cailloux. Je me retourne et profite du spectacle merveilleux offert par les lucioles avec dans le fond la ville de Saint Étienne, que j’immortalise avec ma caméra.

 

 

La pente s’accentue et nous alternons marche et course à pied. Du haut de mon mètre quarante vingt onze et aidé par mes grandes jambes livrées avec, à la faveur du dénivelé je marche quasiment à la vitesse à laquelle court mon groupe. J’ai enfin l’impression de ne plus être un boulet pour eux…

 

Rapidement nous arrivons au premier ravitaillement au kilomètre 16. Il y a un monde fou sous le chapiteau qui abrite ce ravitaillement. J’ai beaucoup tiré dans l’eau contenue dans ma poche mais il m’en reste un peu. Émir propose que l’on ne s’arrête pas trop longtemps vu le monde présent et la difficulté à accéder aux robinets. En une minute chrono en main nous sommes partis. J’ai tout de même pu attrapé quelques pates d’amandes.

 

Arrivé au 20ème kilomètres je n’ai plus d’eau … Carole me propose de me dépanner ( ouais, elle est cool Carole^^) mais je sais qu’elle n’a pas grand chose elle même et décline poliment sa proposition. Peu avant le 2nd ravitaillement notre groupe éclate.

 

Émir a mal aux pieds à cause de ses chaussures et ralenti l’allure, Carole reste avec lui. Nous convenons avec Djodei conserver notre rythme, ce qui nous permettra de profiter longuement du ravitaillement pour laisser le temps aux Lapins de nous reprendre.

 

2ème ravitaillement, deuxième gros bazar ! Je fais la queue à l’eau avec les gourdes à Djo pendant que lui s’occupe de trouver 2 clémentines… Nous perdons un temps fou mais il nous faut de l’eau. Après avoir perdu beaucoup de temps nous repartons.

 

Alors que je ne fais pas spécialement attention au temps, un animateur micro avait annoncé avant de rentrer au stand 3h45 de course pour un départ à minuit et à la sortie du stand, un affichage municipal affiche 4h15… 30 Minutes pour 4 litres d’eau et 2 clémentines… J’ai déjà vu plus rapide.

 

Points positifs : Nous avons repris des forces , et l’affichage donne également la température 8 degrés, une SaintéLyon très chaude et donc plus facile que les autres années. Pas de risques de neige, ou de verglas…

 

Point Négatif : pas de trace de Carole et Émir. Nous repartons en supposant qu’il sont toujours derrière.

 

Nous alternons marche et course jusqu’au kilomètre 36 . A mi-parcours de la course nous sommes au point le plus haut et un panorama magnifique s’offre à nous… Il faudra que je pense à revenir de jour prendre une photo. Nous tentons d’immortaliser le moment avec une petite vidéo.

 

En repartant nous tombons sur les Lapins, ils étaient en fait juste devant nous et nous avaient sans doute dépassé à la faveur de notre arrêt prolongé au ravitaillement. Émir a toujours mal aux pieds mais maintient un bon rythme… Concrètement il est au même endroit que moi qui n’est mal nulle part… N’est pas Lapins qui veut 😉

 

D’ailleurs je me surprends à ne pas avoir mal, une séance d’ostéo en début de semaine et mon traitement à l’ibuprofène semble efficace. Au delà de ma douleur au genou que « j’attendais » qui a la bonne idée de ne pas venir, je me trouve super frais .

 

Le prochain ravitaillement est proche et heureusement car j’ai une nouvelle fois beaucoup bu et me retrouve à sec au moins depuis 5 bornes. Sur la première partie de la course la gestion de l’eau aura été problématique pour moi qui ne suis pas habitué à courir avec une poche et en semi- autonomie.

 

Nous, arrivons sur le 3ème ravitaillement et quittons les Lapins quelques centaines de mètres avant. Le constat est toujours le même un monde de folie et peu de robinets pour remplir les poches à eau. Vu le temps que nous perdons pour l’eau, nous décidons de ne pas trainer pour le ravitaillement solide et faisons une nouvelle fois l’impasse. Je suis content d’avoir embarqué avec moi pas moins de 6 barres énergétiques. J’en suis déjà à 3 consommés après chaque « plein » d’eau ce qui nous permet de ne perdre qu’une trentaine de minutes à chaque fois…

 

Le passage du ravitaillement au 41ème kilomètres jusqu’au marathon me semble interminable… Sans doute parce que j’attends justement le marathon comme une fête !

 

6h30 Je suis marathonien pour la 3ème fois et trouve dommage que cette distance particulière ne soit pas signalée sur le parcours… Pour un traileur ca doit être anecdotique, mais pour le coureur sur route qui n’a jamais dépassé la distance c’est quelque chose.

 

Je passe ce cap tout heureux et épaté ( désolé si je parais imbu de moi même) d’être aussi en forme et frais après un marathon … Certes nous n’allons pas très vite mais quand même cela en fait des bornes… Un marathon sans prépa spécifique et avec pas mal de dénivelé, si on me l’avait dit en mars à la fin de ma préparation pour le marathon de Paris , j’aurais explosé de rire…

 

Passé le Marathon, je m’accroche à de nouvelles étapes psychologiques, je morcèle la distance à parcourir pour la rendre plus « accessible » : Dans 10 bornes m’attend Virginie qui parcourra les 20 derniers kilomètres avec moi pour me soutenir moralement… Il n’y aura d’ailleurs plus que 20 kilomètres avec un ravitaillement au milieu soit 2 x10 bornes : des distances connues et faciles… ca va le faire.

 

Un peu plus loin nous croisons des vaches dans un champ manifestement en train d’essayer de dormir. Je me demande ce qui se passe dans la tête d’une vache qui voit passer une cohorte d’humains équipés de frontales à 6h30 du matin… Elle doit sans doute se dire « Meuh ! »

 

Quelques instants plus tard, nous nous retrouvons avec d’autres participants au même rythme dans une montée et échangeons sur la course. Certains la qualifient de raid nocturne ( en regardant bien c’est l’intitulé officiel) et m’informe que c’est bien plus facile qu’un trail classique . Je veux bien les croire parce que je n’ai jamais fait de trail et que je dois reconnaître que jusqu’ici tout va bien !

 

Encore quelques kilomètres et nous traversons un village où nous rencontrons Casimir de l’Ile aux Enfants ! Non je n’ai pas pris de substances hallucinogènes, il était vraiment là ( la preuve dans la vidéo) Avec Djo , nous entonnons «  Voici venu le temps , des rires et des chants »

 

A la sortie du village sur les coups de 7h , le jour commence à se lever et nous envisageons pour la blague d’arrêter la course … Un course de nuit à la frontale une fois le soleil levé , c’est quand même pas pareil…

 

Quelques kilomètres avant d’arriver au ravitaillement du 51ème kilomètre, le jour est enfin là et je suis heureux car je vais pouvoir enlever ma frontale de ma tête, ce n’est pas particulièrement agréable d’avoir ce machin là visé sur le crâne pendant presque 8 heures.

 

De plus, je peux enfin voir clairement où je mets le pied , cela enlève un peu de stress lié à une potentielle chute et surtout c’est beaucoup moins fatiguant mentalement. Il faut avoir couru longuement dans le noir pour se rendre compte que la concentration nécessaire au déplacement et vraiment fatiguant ; d’autant que je ne suis pas sur mon goudron habituel et des pierres, des racines et quelques rares plaques de boues dispersées ça et là, on fait chuter quelques coureurs

 

Enfin, l’idée de retrouver Virginie me met du baume au cœur.

 

Djodei fort d’une course de 100 kilomètres courue il y a un mois commence à « trainer » un peu, tandis que de mon coté je suis surpris d’être toujours frais et m’oblige à ne pas m’emballer , bien que je commence à me visualiser entrain de passer l’arche d’arrivée.

 

Après discussion, nous convenons de rester ensemble au moins jusqu’au dernier ravitaillement, car je n’ai pas le cœur à l’« abandonner » , lui sans qui je considère que je ne serai pas arrivé jusque là. C’est vrai important psychologiquement pour une première longue distance d’avoir quelqu’un à mes cotés tout le long.

 

Djo profite de notre arrivée au ravitaillement pour se reposer un peu , tandis que je pars à la recherche de Virginie que je trouve très rapidement, nous discutons un peu pour laisser du temps à Djodei.

 

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Pour la première fois le ravito est accessible, il y a relativement peu de coureurs par rapport à la superficie du gymnase qui nous accueille et nous mangeons enfin autre chose que nos barres énergétiques. Je refais le plein de ma poche à eau sans faire la queue : incroyable ! D’ailleurs je commence à mieux gérer mon eau car ma poche n’était pas vide.

 

Après encore une longue halte (cette fois ci à notre initiative et non subite) nous repartons tous les 3 à fond les ballots.

 

Oui vous avez bien lu, je ne sais pas ce qui est arrivé mais je suis remonté à bloc. Cela doit être un début de la folie, le manque de sommeil , la longueur de notre dernière pause ou tout simple la Force que mon maitre à penser avec évoqué mystérieusement …

 

« Que la Force soit avec toi, Luke » m’avait il dit. Oui ce petit bonhomme vert ne sait pas comment je m’appelle mais comme il le dit lui même « Quand 900 ans comme (lui) tu auras , moi en forme tu seras » A 900 piges , un petit début d’Alzheimer n’est pas inquiétant.

 

La Force étant manifestement avec moi, je me lance dans des délires : un panneau d’affichage de la vitesse me pousse à taper une petit pointe à 14km/h pour le fun. Nous croisons un groupe d’amis que j’avais déjà aperçu en quittant le dernier ravitaillement je crie « Bip Bip » et obtiens des encouragements en retour.

 

 

Nous profitons de la présence de Virginie pour rendre hommage à Marvin qui Live Tweet notre course depuis le débuts et nous encourage, en réalisant un « phoenix » son signe disctintif. Avec le recul, je retrouve que Marvin ressemble beaucoup à Maitre Windu, un pote à mon maitre à penser… Je suis convaincu que c’est lui et qu’il rend service à mon petit coach vert en suivant la course pour lui.

 

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Plus les kilomètres passent, plus je  deviens fou me laisse envahir par la Force et parle de m’inscrire aux 100 kilomètres de Millau et boucler la diagonale des fous…

 

Toute la fin de course sera à cette image , nous chantons, nous faisons les cons , bref je m’éclate et suis de plus en plus surpris de l’énergie qu’il me reste pour faire l’andouille : D’après mon maitre « la Force est puissante dans ma famille » ca doit être ça…

 

 

Vers le 57ème kilomètre, je commence à bailler c’est le sommeil qui me rattrape, plus que la fatigue musculaire et finalement raid ou trail, qu’importe ca grimpe quand même…

 

Nous arrivons tous 3 au dernier ravitaillement. Djo est toujours avec nous promesse tenue. Je conviens avec lui de ne plus « l’attendre »

 

Après un ravito exprès, où je n’ai même pas besoin de remplir ma poche, nous repartons à 3 et à vive allure (10km/h ça paraît une vive allure après 62km)

 

Il ne reste plus que 10 bornes : Il est 9h50 quand nous quittons les lieux et pensant que le reste du parcours est descendant et goudronné, j’ambitionne de finir en moins de 11h…Après quelques mètres, nous recroisons le groupe d’amis , le groupe « Bip Bip » qui me booste encore plus. Les premiers kilomètres sont en effet descendants ou plats et je crois un moment au sub11h.

 

Puis à 5 kilomètres de l’arrivée c’est la douche froide, dans un décor antique, un viaduc annonce la couleur un petit vallon puis une cote de 18% sur presque 2 kilomètres. Le sub11h s’envole.

 

Nous passons ensuite dans un sous bois et au milieu d’un parcours d’accrobranche, le terrain descend de façon abrupte et il y a beaucoup de boue, je dois pour la première fois de la course ralentir par peur de tomber.

 

Sortis du sous bois , la route est une succession de petites montées bien casses pattes après 69 kilomètres… C’est dingue comme un léger faux plat peut être une malédiction à ce moment là.

 

Enfin nous arrivons à de longs escaliers qui nous ramènent sur les quais de Saône que nous n’aurons plus qu’à traverser pour arriver. Les escaliers ne me posent étonnamment pas de problèmes même si les jambes picotent un peu.

 

Moins de 2 kilomètres restant, nous avalons rapidement les quais de Saône ou je me fais la réflexion qu’avec un bon crawl j’aurais traversé plus rapidement qu’en courant . Apres des escaliers dans le sens de la montée pour rejoindre un pont , nous entrons dans Lyon.

 

Sous le panneau de la ville , un panneau nous informe qu’il ne reste plus qu’un petit kilomètre. Un sourire, aux photographe sur le pont et c’est parti pour le « sprint » final au moins à 8km/h…

 

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Des panneaux nous informent : 200m, 75m, 50m, entrée dans la Halle Tony Garnier

 

Un petite montée artificielle permet de passer sous l’arche d’arrivée, après 72 kilomètres sans soucis je manque de me vautrer à 2 mètres de l’arrivée.

 

 

Je passe l’arche en sautant, et attendant que les larmes montent… ca ne sera pas encore pour cette fois.

 

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Virginie me félicite et nous prenons quelques photos.

 

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Juste derrière l’arrivée le groupe « Bip Bip » est là et me fait un accueil sympathique. Magique d’avoir eu ces inconnus pour m’encourager tout le long du parcours.

 

 

Pris dans la joie de la course, pour la première fois de ma vie , je ne sais pas quel chrono j’ai fait et je le découvre sur Twitter grâce au LiveTweet de Marvin : 11h13 pour ma 1ère SaintéLyon 

 

Jute après avoir récupéré mon T-shirt de Finisher, je retrouve Sophie et Daddy The Beat.

 

Je dois avouer que j’etais ravi de rencontrer Daddy, (je lui ai déjà dit je suis son fan N°1 ) même si j’ai des doutes sur sa participation à la course rapport à une confidence sur sa soirée au Macumba Club qu’il m’a fait et que vous retrouverez sur la vidéo intégrale….

 

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Je suis très heureux de ne pas mettre défilé et d’avoir été au bout de cette SaintéLyon dans un temps correct, moi qui avait pris le départ en visant un gentil moins de 12h. C’est une course que je recommande vivement courir de nuit à la frontale sur une course de cette envergure fut un plaisir. De beaux paysage et rétrospectivement un parcours tout de même très accessible.

 

J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à rencontré les lapins, Stephane, Sophie , Djo et courir avec Virginie.

 

Quand j’analyse froidement cette SaintéLyon , mon chrono je me dis qu’avec un peu d’optimisation au ravitaillement je pourrais passer très facilement en dessous des 11h. Nous sommes bien resté au minimum 30 minutes sur les ravitaillement du km28, 41 et 51 ce qui etait plus long que nécessaire… je pense objectivement que j’aurais pu gagner 30 minutes juste sur ce point, en accélérant un peu plus tôt les 10h30 sont largement à ma portée.

 

Ceci étant dit si je devais revenir l’année prochaine , je ne suis pas sur de trouver des conditions climatiques si clémentes.

 

J’espère vraiment que ce compte rendu et la vidéo vous auront donné envie de vous frotter à la SaintéLyon, selon moi c’est une belle course , une machine à souvenirs.

 

Pour finir de vous motiver à courir la course que  consulter les compte rendus de mes copains:

@sophievalant ==> A ta Sainté ! – Ou comment j’ai trinqué

@marinejlln ==> J’ai couru la SaintéLyon : récit d’une lutte intérieure

@daddythebeat ==> Ma SaintéLyon 2015

@lapinsrunners ==> La Saintélyon 2015 – 72 km de trail nocturne avec les potes !

@stephane_reynaud ==> Bonne Année! Bonne Sainté!

@djodei ==> Le côté obscure de la course – Saintélyon 72km 2015

@lerunnergeerk ==> CR Saintexpress 2015 : ma première expérience en Trail long

 

Quelques jours après la course d’autres paroles de mon maitre à penser me sont revenu en mémoire « La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance » … J’ai manifestement sauté des étapes mais mes jambes ont confirmées quelques jours après la course que le chemin menait à leur souffrance…

 

EDIT : Je me suis rendu compte en voulant regarder l’intégrale de la petite maison dans le prairie en DVD que je n’avais pas conversé sur Skype avec mon maitre à penser mais à priori que je regardais un film intitulé la Guerre des Étoiles et que mon « maître »  serait un personnage fictif nommé Yoda…

 

Cela me semble un peu gros tant ses paroles étaient parfaitement à propos avec ma course mais mon enquête mener je vais…

 

Cela dit je trouvais aussi bizarre que le mec avec un respirateur artificiel prétende être mon père

 

A bientôt.

 

Paul

 

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